« Je suis enceinte et dans mon premier trimestre de grossesse. Peut-on m’interdire l’accès au restaurant et au camping si je ne suis pas vaccinée ? », demande Sarah sur notre page Facebook. « Avant, il était interdit aux femmes enceintes de se faire vacciner en début de grossesse car risque de fausse couche... Aujourd’hui, c’est autorisé. Y aura-t-il une tolérance pour les vacances ? », interroge aussi Marie.
À compter de ce mercredi 21 juillet, le pass sanitaire est exigé dans de nouveaux lieux, comme les piscines, musées et cinémas. La liste s’allongera début août avec les restaurants, les bars, les trains pour des trajets longue distance ou encore les hôpitaux. Le président Emmanuel Macron l’a annoncé lors de son allocution télévisée du 12 juillet, afin de freiner l’épidémie de Covid-19 et la prolifération du variant Delta. Ces nouvelles mesures risquent d’exclure certaines personnes, notamment les femmes enceintes non vaccinées.
Y aura-t-il une tolérance pour les futures mamans qui sont en début de grossesse ? Et celles réticentes à l’idée de se faire vacciner par crainte pour la santé de leur enfant ?
Depuis le mois d’avril, la vaccination – avec les vaccins à ARN messager Pfizer/BioNTech ou Moderna – est ouverte aux femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse, selon les recommandations des autorités sanitaires.
Le ministre de la Santé Olivier Véran vient d’éclaircir le flou autour du premier trimestre de grossesse. Les femmes enceintes peuvent désormais se faire vacciner contre le Covid-19 dès le « premier trimestre », a-t-il indiqué lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale excepté dans trois situations, « qui concernent potentiellement quelques centaines de Français ».
Les trois contre-indications sont les suivantes :
– Le « syndrome PIMS », ou syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, une complication « extrêmement rare » qui a touché certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus ;
– « Les réactions type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation et faisant suite à une première injection de vaccin d’ARNm » ;
– Les personnes allergiques à l’un des composants du vaccin, le PEG2000, ou polyéthylène glycol.
Pour accéder à ces « nouveaux » lieux soumis au pass sanitaire, les femmes enceintes, en début de grossesse ou pas, qui ne sont pas vaccinées n’auront d’autre choix que de fournir un test PCR négatif de moins de 48 heures ou un certificat d’immunité. Aucune tolérance ne sera permise.
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